1. Définition de l’éco-volontariat selon le « RIEM » source Charte éco-volontariat « j’agis pour la nature »
L’éco-volontariat désigne toute action bénévole de terrain dans un but de :
– préservation de l’environnement, protection ou valorisation des espèces et des habitats naturels
– sensibilisation du volontaire à la protection de la biodiversité et à l’écocitoyenneté.
L’éco-volontaire offre de son temps, de son savoir, de sa motivation et de son énergie. L’éco-volontariat est un formidable moyen d’apprentissage, de partages d’échanges, de formation et d’enrichissement personnel. C’est aussi un très bon outil d’éducation à l’environnement. Les projets de volontariat d’éco-tourisme, de tourisme scientifique et participatif ne sont pas considérés comme de l’éco-volontariat, même si parfois ce terme est utilisé abusivement.
2. Nature des actions d’éco-volontariat
Les projets concernent des actions sur le terrain, en contact avec le milieu naturel ou l’espèce animale, pour une meilleure sensibilisation du volontaire à son respect, grâce aux sensations et émotions induites par ce contact direct.
Le bénévolat interne et administratif ou encore l’animation/sensibilisation en intérieur (classe, écomusée, salon) n’est pas considéré comme de l’éco-volontariat, mais du bénévolat, et ne pourra donc pas être proposé sur cette plateforme. Des liens vers des sites de bénévolat seront proposés le cas échéant (Espace Bénévolat ou France Bénévolat par exemple).
Les actions d’éco-volontariat référencées sont préventives le plus souvent, parfois curatives (l’éco-volontariat d’urgence). Ne sont pas intégrées les opérations « activistes », parfois en marge de la légalité. Les actions proposées se déroulent en France, DOM-COM et à l’international.
Les actions proposées respectent les consignes de sécurité, ainsi que les lois en vigueur du pays concerné et du droit maritime selon la zone de navigation.
3. Types d’actions
→ Les missions « nature » ponctuelles
1. Embarquement sur un navire éco-volontaire participatif.
Mission de surveillance visuelle : Observation, comptage d’animaux marins, relevé macro-déchets et/ou de prélèvements hydrologiques selon un protocole défini par la communauté scientifique.
Les données sont ensuite traitées par un laboratoire, un institut de recherche, une université …etc.
Un suivi des travaux sera ensuite communiqué via le site du RIEM.
Le nombre de personnes varie en fonction des places disponibles, la durée varie d’un jour à plusieurs semaines.
Observations côtières : Surveillance visuelle du plan d’eau et de l’estran selon un protocole défini par la communauté scientifique.
Les données sont ensuite traitées par un laboratoire, un institut de recherche, une université …etc
Un suivi des travaux sera ensuite communiqué via le site du RIEM.
2. Vous et votre propre navire devenez éco-volontaires :
Vous embarquez un ou plusieurs scientifiques et/ou un ou des éco-volontaires pour une mission de surveillance visuelle (Observation et comptage d’animaux marins, relevé macro-déchets et/ou de prélèvements hydrologiques selon un protocole défini par la communauté scientifique.
Les données sont ensuite traitées par un laboratoire, un institut de recherche, une université …etc.
Un suivi des travaux sera ensuite communiqué via le site du RIEM.
→ « Les missions nature en continue »
1)Les activités de suivi et d’observation citoyenne (sciences participatives)
Les éco-volontaires s’engagent à relever régulièrement, lors des navigations ou des promenades côtières, des indices définis dans le cadre de protocoles scientifiques et d’envoyer les résultats par Internet ou toute autre système de communication aux scientifiques.
2) La surveillance et les interventions en lien avec les atteintes à l’environnement
Les éco-volontaires s’engagent à alerter les structures de recherche, par exemple CEDRE, IFREMER, la Station biologique de Roscoff ou toute autre structure référente pour toute anomalie constatée lors des navigations ou des promenades côtières (couleur anormale de l’eau, macro-déchets, pollution, comportement d’animaux …etc.). Ces alertes se font dans le cadre de protocoles scientifiques.
4. Cohérence environnementale
Pour chacun des projets d’éco volontariat, la structure contributrice s’efforcera d’être conseillée par un scientifique ou un environnementaliste cautionnant le programme de conservation.
De plus, le suivi scientifique ou technique des projets doit être assuré afin de vérifier leurs impacts réels et s’assurer du bénéfice de leurs actions pour la nature et le cadre de vie.
Lors de l’organisation d’une action d’éco-volontariat et durant son déroulement, la structure s’assure de sa cohérence environnementale et s’efforce de limiter ses impacts environnementaux (déplacements non motorisés, nourriture bio ou locale, tri des déchets, sensibilisation…).
5. Relation structures-volontaires
L’éco volontaire accomplit un acte engagé et solidaire, offre de son temps, bénévolement, à la nature et à la structure porteuse de l’action d’éco volontariat. Il est normal que ce système fonctionne sur le principe de l’échange gagnant/gagnant ou des bénéfices réciproques.
Ainsi, la structure forme ses volontaires, et met à leur disposition une personne référente, chargée du suivi des actions concernées.
Plus spécifiquement, pour les missions « nature » ponctuelles, la structure assure l’accueil et la prise en charge des éco-volontaires à leur arrivée, puis les formes et les encadre de façon régulière.
6. Aspects
Le volontaire ne finance pas le fonctionnement du programme de conservation, comme pour le tourisme participatif, scientifique ou solidaire. Il offre de son temps, pas de son argent. Seule une participation aux frais de séjour (repas et logement) peut lui être demandée (une fourchette entre 0 € et 20 € par jour est suggérée), en plus du transport jusqu’au lieu de rendez-vous, presque toujours à sa charge. Par contre le volontariat peut être indemnisé (stage indemnisé ou volontariat statutaire comme le Service Civique).
Sont donc exclus les projets de volontariat payant, d’éco-tourisme, de tourisme scientifique et participatif.
7. Responsabilité
Le RIEM n’est en aucun cas responsable des retards ou du manquement des différents acteurs.
L’association RIEM propose des missions, mais n’est en aucun cas responsable, des incidents ou accidents survenus lors de la pratique de ces dernières.